Politique touristique

Le secteur du tourisme discute avec le Parlement des investisseurs étrangers

La Fédération suisse du tourisme (FST) a invité hier à midi les parlementaires fédéraux et les représentantes et représentants du secteur touristique au traditionnel Rendez-vous touristique. Le financement des infrastructures touristiques, avec un accent particulier mis sur les investisseurs étrangers, était au coeur de l'événement. Ce thème a récemment suscité un vif intérêt de la part du public et déclenché des débats émotionnels.

Image: htr / Susanne Keller

Le président de la FST, Nicolò Paganini, a salué les nombreux invités présents et a souligné dans son discours d'introduction la nécessité d'objectiver la discussion et de considérer la thématique des investisseurs étrangers dans son ensemble. Deux orateurs invités ont présenté à cette occasion différentes perspectives du secteur touristique: Berno Stoffel, directeur des Remontées Mécaniques Suisses, a parlé des possibilités de financement dans la branche des remontées mécaniques, tandis que Giles Zollinger, responsable des financements à la Société suisse de crédit hôtelier (SCH), a évoqué la situation dans le secteur de l'hébergement.

Les investisseurs étrangers peuvent être une partie de la solution

Dans le cadre de cet événement, il est clairement apparu que certaines destinations ont fait de bonnes expériences avec des investisseurs étrangers. La volonté des investisseurs de s'adapter aux conditions locales et d'orienter leur modèle commercial en conséquence est plus importante que leur origine. Pour s'en assurer, les communes jouent un rôle important. De plus, pour que les acteurs locaux puissent continuer à financer les infrastructures des remontées mécaniques, le soutien financier des pouvoirs publics est décisif. Les investisseurs étrangers peuvent également jouer un rôle important dans le secteur de l'hébergement. C'est justement lors de règlements de successions que les intéressés nationaux font souvent défaut. Dans de tels cas, les investisseurs étrangers peuvent prendre le relais et assurer ainsi la pérennité des établissements, ce qui profite à l'ensemble de la chaîne de création de valeur touristique.

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